28.10.12

CDG


Il est une auteure que j’admire. Elle n’est pas la seule. Mais cette auteure a disparu, voyez-vous ? Elle a disparu des étalages de nouveautés.

Cette auteure, c’est une mangaka. Ai Yazawa. Auteure de shojo et shojo-ai japonais, imagination-mère des séries Nana, Gokinjo, et Paradise Kiss. Des moins connues Last Quarter, ou Tenshi Nai (Je ne suis pas un ange), pour ce qui est paru dans notre pays.

Cette femme, voyez-vous, c’est une fée : elle vous sert une histoire que chacun aurait pu inventer, mais elle, elle nous prend par les trippes, nous emmène là où elle veut, avec talent, et toujours en accord avec ce qui se passe dans l’histoire. Comment ça vous ne le voyez pas ?! Excusez-moi, mais il suffit d’être un minimum habitué aux dessins de mangas, et d’avoir un cœur pour comprendre que la Yazawa fait un boulot admirable. Peut-être n’est-il pas à votre goût, mais il est d’un genre unique. A moins que vous vous mettiez des œillères…

Je ne suis pas un ange, mais je ne suis pas du genre à critiquer non plus. Et pourtant…

Ai Yazawa à cessé de toucher à ses plumes après un problème de santé en 2009. Elle va aujourd’hui mieux selon différentes sources, mais nous n’avons pas de nouvelles officielles de l’auteure. C’est là que les fans (français en tout cas) interviennent. Il y a ceux qui comprennent et qui espèrent sans bruit qu’Ai Yazawa reprendra le chemin du dessin et de l’écriture. Il ya ceux qui soutiennent l’auteure et tentent de lui faire part de tout ce que Nana (la série stoppée à cause de sa situation) a apporté à leur vie. Il y a ceux, il y a ceux, et il y a ceux qui trouvent que c’est un manque total de respect de la part de la mangaka et de ses éditeurs de ne pas nous informer plus que ça et que c’est une honte qu’Ai Yazawa n’agisse pas. Alors d’accord, on se demande ce qu’attendent la Yazawa et sa maison pour nous donner quelques informations officielles. Mais ce n’est pas une raison pour les accabler ainsi : Ai Yazawa est sans doute (je précise que je n’avance que ma propre idée) dans un état très compliqué à combiner avec l’écriture de ses œuvres. Elle n’a pas pour ça à avoir honte de préserver sa vie privée. Elle pourrait nous faire un signe, mais elle ne le fait pas. C’est son choix. Et à ce qui ce dit, même ses éditeurs n’arrivent pas à lui tirer beaucoup de nouvelles. Et dire qu’elle n’imagine pas ce que ses mangas apportent à la vie de ceux qui la lisent, c’est vraiment mal spéculer. Il faudrait arrêter de la prendre pour une intouchable.

Je comprends qu’on lui en veuille, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut dire ça et là toutes les mauvaises choses qu’on pense. Je ne vous empêcherai pas de le faire ; vous êtes libres de faire ce que vous voulez, critiquez-là, menacez-là, ce n’est pas moi qui ai le pouvoir, ni le devoir de nous arrêter. Mais je pense que faire ça, c’est tomber bien bas.


 

Moi je soutiens Ai, quels que soient ses choix, car elle m’a apporté beaucoup. Je l’en remercie.

12.10.12

Mon plafond de verre

Un quart d'heure top chrono.

Tout à l'heure, en cours d'anglais, on a parlé de l'égalité et du plafond de verre, notamment chez les femmes (on parlait du programme de l'année > pouvoirs > élections présidentielles aux US > liberté des américains > travail et capacité ... )

Le plafond de verre est la traduction du terme anglais glass ceiling apparu à la fin des années 70.
"elle désigne le fait que, dans une structure hiérarchique, les niveaux supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes. Bien que dans cet article, l'expression était utilisée pour souligner la difficulté d'accès des femmes aux postes supérieurs, elle est utilisée depuis pour d'autres catégories de personnes."

En clair, le plafond de verre, c'est la limite chez les "niveaux inférieurs" (selon la société) dans un "classement hiérarchique officieux" (les femmes par rapport aux hommes, les minorités dans un pays, les malades... )  entre ce qu'on s'autorise à faire, notre ambition "officielle", et notre désir le plus profond, ce qu'on peut faire, ce dont on est réellement capable.
C'est un plafond invisible, un blocage parfois conscient, souvent inconscient. Un blocage non pas seulement psychologique, mais aussi, et surtout, social. A cause de l'environnement dans lequel on vit.

Sans le dévoiler, la prof (une merveilleuse prof, sympa mais pas trop, tolérante mais pas trop, bien dans sa peau et sa fonction) nous a demandé d'y réfléchir.
Qu'est-ce que nous voulons vraiment avoir comme but. Quelle est notre ambition cachée, inavouée, détournée. Et pourquoi en avons-nous peur.

Personnellement, j'aspire à travailler tranquillement chez moi comme traductrice. C'est, selon moi, le mieux que je puisse. Et si je ne me réserve pas à la voie dont je rêve, c'est parce-que je doute de (ok, je ne crois ABSOLUMENT PAS en)  ma capacité à percer et à faire bouger les choses dans le milieu qui m'attire le plus.

Et vous, avez-vous un plafond de verre? Serez-vous capable de l'admettre?

8.10.12

Rentrée

Après des vacances bien remplies (par un voyage en Chine et toute la préparation qui s'y accorde), mon temps est hélàs pris par ... les DEVOIRS.
Devoirs, révisions, révisions, sport, devoirs...
Oui, repas sautés et nuits de 5 heures inclus... (et je suis EN L ! )

Je passe sur le blog avant de péter un cable, et histoire de rêver d'avoir le temps. Le temps pour m'acheter mon nouvel AP, le temps de coudre, le temps de répondre aux lettres (if you're one of my penpal, I'm so sorry to be so late!), le temps d'écrire, le temps de lire ... et le temps de dormir aussi (HAHA.)
Sinon, je passe de temps en temps là : Café de la Gare

Je passe aussi parfois sur les blogs de Pandora, François Amoretti ou la talentueuse Azazelle, entre autres...


Bon, je retourne à mes devoirs ...

Aurelia

Le temps des Lilas

Valtesse de Labigne