12.10.12

Mon plafond de verre

Un quart d'heure top chrono.

Tout à l'heure, en cours d'anglais, on a parlé de l'égalité et du plafond de verre, notamment chez les femmes (on parlait du programme de l'année > pouvoirs > élections présidentielles aux US > liberté des américains > travail et capacité ... )

Le plafond de verre est la traduction du terme anglais glass ceiling apparu à la fin des années 70.
"elle désigne le fait que, dans une structure hiérarchique, les niveaux supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes. Bien que dans cet article, l'expression était utilisée pour souligner la difficulté d'accès des femmes aux postes supérieurs, elle est utilisée depuis pour d'autres catégories de personnes."

En clair, le plafond de verre, c'est la limite chez les "niveaux inférieurs" (selon la société) dans un "classement hiérarchique officieux" (les femmes par rapport aux hommes, les minorités dans un pays, les malades... )  entre ce qu'on s'autorise à faire, notre ambition "officielle", et notre désir le plus profond, ce qu'on peut faire, ce dont on est réellement capable.
C'est un plafond invisible, un blocage parfois conscient, souvent inconscient. Un blocage non pas seulement psychologique, mais aussi, et surtout, social. A cause de l'environnement dans lequel on vit.

Sans le dévoiler, la prof (une merveilleuse prof, sympa mais pas trop, tolérante mais pas trop, bien dans sa peau et sa fonction) nous a demandé d'y réfléchir.
Qu'est-ce que nous voulons vraiment avoir comme but. Quelle est notre ambition cachée, inavouée, détournée. Et pourquoi en avons-nous peur.

Personnellement, j'aspire à travailler tranquillement chez moi comme traductrice. C'est, selon moi, le mieux que je puisse. Et si je ne me réserve pas à la voie dont je rêve, c'est parce-que je doute de (ok, je ne crois ABSOLUMENT PAS en)  ma capacité à percer et à faire bouger les choses dans le milieu qui m'attire le plus.

Et vous, avez-vous un plafond de verre? Serez-vous capable de l'admettre?

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